Vers chez Emilie

Ovila avait decider d'aller voir son institutrice.

"Madame Bordeleau?! Madame Bordeleau?! Êtes vous la?!" Ovila rentra dans l'ecole mais Emilie n'etait pas la. Il rebroussa chemin.

Emilie revenait de la poste. Elle le vit retourner chez lui et coura pour aller le rejoindre.


«Qu'est-ce que tu fais ici?»

"Je voulais savoir si vous aviez besoin que je vous coupe plus de bois....pour cette hiver. Y'annoce une grosse tempete bientot!"

"Je ne veux pas t'obliger mais c'est certain que tu me rendrais un immense service parce qu'avec toutes les lecons que je dois préparer, je n'ai pas vraiment le temps de couper mon bois pour réchauffer la classe. Ce serait vraiment gentil de ta part."

Ca me ferait bien plaisir. Ou est votre bois??

«Juste derrière l'école, tu sais où la pompe à eau.»

"D'accord..."

Ovila lui sourit.

Émilie va à l'arrière de l'école avec Ovila.

«Tu es vraiment gentil de faire ça pour moi, Ovila. Alors, comment ça va sur la ferme avec ton père?»

"Ca va bien, mais vous savez tres bien que j'aime bien mieux les bois..." Ovila dit en coupant une buche.

«Mais, as-tu l'intention d'y retourner bientôt?» dit-elle, attristée à l'idée de le voir partir à nouveau.

"Surment cette hiver... Je ramasse mon argent." Ovila lui repondit.

"Oh." dit-elle, déçue.

"Mais pourquoi ramasses-tu de l'argent, Ovila?"

"Oh, vous allez voir plus tard." Dit-il en lui souriant.

"Ok..." dit-elle en regardant Ovila fendre le bois.

"Ça te dirait après d'aller prendre une marche? Il faudrait que je te parle... Bon je te laisse à ton travail, je vais aller lire mon courrier. J'ai reçu une lettre de mon père." dit-elle en souriant

"D'accord..." Dit-il en lui souriant avant de fendre une autre buche de bois.

Elle va s'asseoir dans les escaliers qui mènent dans l'école pour lire sa lettre et quelques fois, pendant ce temps, elle lève les yeux vers Ovila. Elle le trouvait tellement beau, surtout quand il bûchait du bois. Soudain, elle leva les yeux pour le regarder mais il la regardait elle aussi.

"Qu'est-ce que tu regardes comme ça?" lui dit-elle.

"Oh, rien....Desoler." Dit-il un peut gener. Il retournas a bucher le bois.

"Tu peux me parler Ovila, je ne te mangerai pas." lui répondit-elle.

Elle aimait Ovila mais elle était trop gênée pour lui en parler, espérant qu'il le ferait par lui-même. Elle rêvait à lui tous les soirs.

"J'ai presque fini... Je pense que vous allez en avoir asser pour la tempete qui s'ent viens..." Dit-il en ignorant sa question. Il ne voulais pas lui avouer qu'il amait...Au moins pas avant qu'il ai asser d'argent.

Elle se leva et alla vers Ovila.

"Merci Ovila, j'en aurai assez pour la tempête..."

Elle lui donna donc un bec sur la joue pour le remercier puis, se rendant compte de ce qu'elle venait de faire, elle devena écarlate de gêne.

Ovila fuis surprit par ce que Mademoiselle Bordeleau venait de faire mais il lui sourit et s'en alla.

Le soir, alors qu'Émilie était en train de boire un thé. Quelqu'un cogna à la porte. Elle alla ouvrir, c'était Ovila.

"Oh... Ovila, qu'est-ce que tu viens faire ici?"

"Ummm...Je suis venu vous voir parce que je part demain..." Dit-il essayant de cacher sa gene.

"Demain? Où Ça?" dit-elle faisant semblant de ne pas connaître la destination. Elle n'avait vraiment pas envie de le voir partir.

"Eummm, Bien je m'en vais dans les bois avec mon pere pour 2 mois..." Ovila dit-il fixant ses souliers.